Le chiffrage est le mode de représentation des accords le plus répandu, c’est aussi une des portes d’entrée pour l’improvisation.
I. Le chiffrage des accords
Pour cette première intervention, j’ai choisi ce sujet aussi élémentaire que fondamental.
Le chiffrage est le mode de représentation le plus répandu. On l’utilise non seulement dans le jazz, mais encore dans beaucoup d’autres musiques, abstraction faite de la musique classique et contemporaine.
Il s’agit d’un système de symboles, à la fois pratique, économique, et écologique (consommant certainement moins d’encre qu’à l’époque de Mozart).
Les 7 notes de la gamme de LA mineur constituent le point de départ. Chacune d’entre elles est associée respectivement à une des 7 premières lettres de l’alphabet.
A B C D E F G
La Si Do Ré MI Fa Sol
Un accord chiffré est constitué de 2 éléments : ex: C min
1. La fondamentale de l’accord : encore appelée tonique (et qui n’est pas nécessairement la basse de celui-ci). Elle est représentée par la lettre de l’alphabet (la lettre C dans mon exemple).
2. La qualité de l’accord : on pourrait dire que c’est ce qui donne la couleur de celui-ci (le suffixe min dans ce cas).
Majeur, mineur, diminué, septième … font partie des qualités les plus répandues, mais il en existe bien plus.
Il y a cependant une exception, la lettre de l’alphabet seule suffit à désigner un accord ayant la qualité majeure.
ex : C = do majeur